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Comment parler de soi, de son univers, de l’écriture et de la lecture, dans des interview ou des articles ?...

... Je vous dis tout !


La vie d’un auteur, même indépendant, ne se résume pas à aligner des phrases, fussent-elles géniales ! Être romancière, c’est aussi accepter de devenir une personnalité publique, et donc se livrer au lecteur, avide de connaître qui se cache derrière cette plume mystérieuse !


L’auteure de fiction que je suis a été souvent sollicitée. Et même si, au départ, j’étais un peu réticente, pensant que le lecteur devait se contenter mes romans, eh bien je me suis rendue compte qu’il était nécessaire et indispensable de partager et donner plus. Et on se prend vite au jeu !


Car se livrer, c’est aussi l’occasion de faire le point. Sur ses projets, sur ce qu’on est en train de devenir : l'occasion de se voir en miroir et de se comprendre ! Et voilà que l’on se retrouve à se questionner, en même temps que le lecteur ! « Mais pourquoi ais-je écrit cela ? Comment est né ce personnage ? Pourquoi avoir choisi ce thème ? Qu’est-ce qui m’a poussé à prendre cette orientation dans mon histoire ? ».


Le romancier écrit de la fiction mais le lecteur, ce petit malin, sait bien qu’il trouvera toujours un peu, ou même beaucoup de lui dans sa lecture. Vous remarquerez que j’ai conservé volontairement l’ambiguïté induite par « lui » dans cette phrase… S’agit-il de l’écrivain ou du lecteur ? Eh bien, sûrement des deux ! Dans cette symbiose qui les réunit se cache le mystère que l’interview pourra dévoiler en partie.


Et se livrer permettra aussi d’analyser les oeuvres. Il ne faut pas imaginer que le lecteur se contentera des énigmes qu’un bon roman a fait naître en lui. Souvent, il veut creuser, aller au-delà, il cherche la petite bête ! Il a bien raison ! Car souvent l’écrivain n’obéit qu’à son instinct, à ce que lui dicte son inconscient lorsqu’il compose et souvent le lecteur fera naître au grand jour ses intentions profondes ! Et s’il n’en trouve pas, faites-lui confiance, il en inventera ! 


Quoi qu’il en soit, très rares sont les écrivains qui restent anonymes à jamais. Ceux-là, bien sûr, ont l’atout du mystère et entretiennent la légende. Mais la plupart du temps, ils sont amenés à se livrer, à parler d’eux, pour le plus grand plaisir du public et bien souvent, ils y trouvent leur compte ! Bien entendu, on doit toujours garder un jardin secret. Mais au-delà, tout peut être divulgué, surtout de nos jours où chacun se dévoile, comme s’il dessinait une carte routière pour montrer le chemin de son coeur. Car « parler de soi » n’est jamais complet que si l’on précise « aux autres » ou « pour les autres ».


J’avoue que pour toutes ces raisons, j’apprécie cet aspect de l’activité de romancière, qui me permet de me poser et de faire un focus, voire même de prendre conscience du chemin parcouru.


J’ai retrouvé pour vous quelques exemples de cet exercice auquel je me suis livrée à de nombreuses reprises.


Vous pourrez lire, écouter ou regarder ce qui vous inspire parmi toutes ces entrevues ! A la fin, vous en saurez beaucoup plus sur moi qu’avant, et même peut-être plus que moi !

Mais, vous ne saurez pas tout ! Eh oui, une vie, ou même une tranche de vie, ne peut se décrire en totalité, même si l’on en déroulait le fil en encyclopédies !


Alors je n’ai plus qu’à vous souhaiter bonne découverte !


Les interview filmées


Question réponse Lucius Labbé monbesseller

1 - Pour la nouvelle année 2024, voici le tout dernier article que me consacre monbestseller.com dans lequel vous trouverez une séquence filmée avec une question de Christophe Lucius, fondateur de la plate forme.


2 - J’ai eu l’honneur d’être interviewée en 2016 par Alice Quinn à propos de mon roman

Comment je n'ai jamais réussi à attraper le père Noël de Laurence Labbé

Si vous ne l’avez pas encore découvert, je vous invite à la rencontre d’Alice Quinn, vous trouverez la vidéo d'interwiew dans l’article qui lui est consacré.


3 - Dans cette vidéo amateur amusante, je réponds à quelques questions. Cette séquence a été réalisée par un collectif d’auteurs indépendants dans un café, le soir du dernier jour du salon "livre Paris" en 2017. Nous étions éreintés et cela se voit ! Il faut dire que tenir salon toute une journée, voire plusieurs jours de suite derrière un stand, n’est pas de tout repos ! Ereintés nous l'étions, mais heureux de toute cette effervescence, galvanisés par les interactions et rencontres que nous avait permis cet évènement littéraire international.


Les interview pour la radio


Interview radio vce arte laurence labbé
  1. J'ai eu l'honneur d'être mise à l’honneur par la radio de ma ville, radio VCE. Cette séquence radiophonique très intéressante traite également de l'actualité de la densification urbaine à Chaville. J’y aborde de nouveaux sujets par rapport aux interview précédentes : le prix Nobel de littérature Peter Handke (qui habite Chaville comme moi), la bataille pour la préservation de la forêt et la défense de l’environnement, mon engagement pour la protection animale, le processus d’écriture qui peut se révéler puissant et addictif, l’autoédition…Vous pouvez l'écouter ici (mon intervention se situe vers le tiers de l’émission).

  2. En 2016, j’ai été interviewée par la radio locale « Fréquence sillé » à propos de mon activité d’écrivain et de mon roman « Comment je n’ai jamais réussi à attraper le père Noël » (toujours lui !). Mais ne nous y trompons pas, l’échange m’a bien entendu amenée à dévoiler des aspects très personnels.


Les interview écrites pour des blogs littéraires


1 - En 2014, le blog "Les tribulations d’une lectrice" m’a interrogée à propos de mon roman « La puissance des ordinaires ».

La puissance des ordinaires de Laurence Labbé

Isabelle m’a demandé de parler de moi, de mon parcours, de mon livre, de mes genres et roman de prédilection, mes autres passions dans la vie. Elle m’a aussi demandé d’où m’est venue cette envie d’écrire et comment me viennent les idées. A quel personnage de l’histoire pourrais-je m’identifier ? Le questionnaire se terminait par un petit portrait chinois. Si j’étais :

  •  Un personnage de BD et un animal :

  •  Un poète ?  

  •  Un chanteur ? 

  •  Une chanson ? 

  •  Un film ? 

  •  Une série ? 

  •  Un endroit ? 

Vous pouvez découvrir cette entrevue sur le blog « les tribulations d’une lectrice », ainsi que ses chroniques littéraires et d’autres articles.


2 - Un autre blog, Plume d’auteur, m’avait contacté pour me proposer une page comprenant une mini-biographie, un résumé du dernier livre, des liens et la réponse à ces questions :



o Quel est, dans vos créations, le livre que vous préférez et pourquoi ?


o Quel est votre plus beau souvenir en tant qu’écrivain ?


o Que pensez-vous de l’édition numérique ?


o Quels conseils donneriez-vous à de jeunes écrivains ?



Comme il semble que ce blog n’est plus en ligne, vous trouverez la présentation et les réponses aux questions posées en fin d’article ! ICI


3 - En 2017, une bloggeuse, Marine, m’a fait l’honneur d’un article, mais je ne l'ai pas retrouvé. Si vous la connaissez ou si Marine me lit, n’hésitez pas à m’indiquer le lien où l’on peut retrouver sa page !

Marine me demandait de me présenter, ce que je lisais depuis l’enfance, depuis combien de temps j’écrivais et qu’est-ce qui m’avait poussé à le faire, quelles difficultés j’avais rencontré, en combien de temps j’écrivais un roman, pourquoi j’avais eu envie de publier, si j’avais eu des difficultés à trouver une maison d’édition et si j’avais une autre idée de roman en tête.

Vous retrouverez mes réponses en fin d’article ICI


- Toujours en 2017, Anthony m’a fait l’honneur de me consacrer un article après la lecture de « Comment j’ai réussi à attraper la lune ».

Voici les questions :

Blog Alexis article Laurence Labbé

1 – Pouvez-vous en quelques lignes nous parler un peu de vous, quel est votre parcours, vos passions, enfin tout ce que vous aimeriez partager avec nous ?

2 – Comment vous est venue l’envie de devenir écrivain ?

3 – Avez-vous un rituel pour écrire ?

4 – Pourriez-vous nous présenter en quelques mots vos différents ouvrages ?

5 – Avez-vous peur de la réaction de vos lecteurs ?

6 – Pouvez-vous nous parler du parcours de l’auto-édition ?

7 – Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à de futurs écrivains ?

8 – Si vous étiez un livre lequel seriez-vous ? Un poème ?

10 – Votre dernière lecture ? Et votre dernier coup de cœur ?

Vous trouverez mes réponses sur le blog d’Anthony, ainsi que de nombreux articles sur des auteurs ou des livres


Parler de soi ou de la littérature dans des articles


En tant qu’auteur, on peut aussi nous demander de rédiger des articles au sujet de la littérature, de l’écriture.


J’en écris d’ailleurs chaque mois dans mon blog, mais je suis honorée d’en rédiger pour monbestseller.com quand on m’offre cette merveilleuse opportunité. Et d'ailleurs j'encourage les auteurs à faire de même pour nourrir la réflexion sur cette formidable plate forme.


1 - Le nouvel article que me consacre Monbestseller valorise la démarche d'auteur auto édité.

Dernier article monbestseller 2024

2 - Dans cet autre article, Catarina me demande de parler de ma façon de rédiger des articles de blog, justement. Voici ses questions :

  • Comment choisis-tu tes sujets ?

  • Quelle est la bonne longueur d’un article de blog d’auteur et pourquoi (dans quel but) ?

  • Quel est l’intérêt de penser « référencement »

  • Quelles sont les informations à mettre en valeur ?

  • Le rythme

  • Les appels à l’action, les liens internes et externes

  • Les illustrations

  • Quel conseil donnerais-tu à un auteur qui n’a pas de site ?

  • As-tu quelque chose à ajouter ?

Vous trouverez les réponses à toutes ces questions dans l’article.


3 - J’y parle aussi de la difficulté à se livrer mais aussi du plaisir qu’on y prend finalement, en relatant l’aventure vécue avec la page « à propos » : « parler de soi, ça ne va pas de soi ! ».


4 - Enfin, je partage avec vous un article que j’avais écrit pour Monbestseller en mars 2015, que je n’ai pas retrouvé en ligne, mais qui s’intitulait :

Dans cet article je posais la question intemporelle de pourquoi et pour qui écrire, que j'ai déjà évoquée dans mon post sur les avis de lecture. Cet article y répondait en partie, Vous retrouverez le texte intégral ICI


Voilà, j'espère vous avoir inspiré ou amusé avec ces extraits, et peut-être vous avoir donné l'envie de prendre la place de l'interviewé ou de l'interviewer, ou de celui qui raconte ses expériences !

Avez-vous d’autres questions à me poser que celles que ces différentes séquences abordent ?

N’hésitez pas à les poster en commentaires ou à me les adresser par le biais de la fiche contact !


Le prochain article parlera de bulles, de petits fours et de mondanités littéraires,

alors ne le loupez pas !


Avant de nous quitter


Vous avez aimé cet article ?









 

BLOG PLUME D’AUTEUR - 2017


Présentation de Laurence Labbé, romancière


Bonjour et merci à vous qui découvrez cette présentation.

Je réside à Chaville en région parisienne, travaille dans un organisme de recherche et élève mes enfants. 

Mes passions sont la lecture, l'écriture et le sport. J'aime écrire des romans qui mettent en scène des personnages hauts en couleur dans un contexte actuel, évoquant en toile de fond des réflexions sur le monde qui nous entoure. J'espère que vous aurez envie de les découvrir et qu’ils vous plairont. Les deux premiers, "La puissance des ordinaires" volume 1 et 2, parus en 2014 et 2015 ont fait l'objet d'articles dans le blog de l'Express.fr « les huit plumes ».


Fin 2014, ma nouvelle « La machine à attraper le père Noël » a reçu le second prix de la plate-forme monbestseller et inspirera le troisième roman, "Comment je n'ai jamais réussi à attraper le père Noël". C’est un conte satirique humoristique, écrit en une semaine pour participer au concours de la rentrée des auteurs indépendants Kindle. Depuis, il a séduit plus de 5.000 lecteurs et est resté 80 jours dans le top 100 des ventes de livres d'Amazon en 2015.

En 2015, j’étais au Salon du livre de Paris avec le blog littéraire de l'Express "Les 8 Plumes" et au salon de Cagnes-sur-Mer invitée par les éditions R.I.C. Je serai présente aux mêmes salons en 2016. Je suis conviée à d’autres manifestations mais mon travail m’empêche de me consacrer pleinement à cette activité. Pourtant, le dialogue avec les lecteurs est à mon sens, partie intégrante de l'exercice et du plaisir d'écrire.


o Comment avez-vous trouvé votre premier éditeur ?


J’écris depuis très longtemps et devenir écrivain fut un rêve de jeunesse. Hélas, à l’époque, il n’y avait pas d’autre solution que l’édition traditionnelle et je me suis rendu compte au fil du temps que, ne connaissant personne dans le milieu, j’aurai du mal à percer. Il fallait bien vivre et j’ai choisi d’autres voies tout en continuant à écrire. Puis, un jour, une amie m’a montré son livre qu’elle avait autopublié et je me suis dit que c’était un formidable espoir de voir enfin un de mes projets concrétisés. J’ai commencé à me corriger en me mettant dans la peau d’un éditeur. J’ai pris l’avis de bêta-lecteurs tout au long de l’écriture du roman, fait relire à des correcteurs professionnels, procédé à des relectures attentives, de nombreuses réécritures et lorsqu’enfin le livre m’a paru ne plus pouvoir être amélioré, je l’ai édité en construisant la couverture, la quatrième de couverture etc. Mes premiers lecteurs furent bien sûr ceux qui avaient participé à l’aventure, via les réseaux sociaux, puis petit à petit le bouche-à-oreille a fait son oeuvre. Quelle joie encore maintenant, lorsque je découvre un avis laissé par un lecteur, sur mon site ou sur Amazon !!! Quelle que soit la note attribuée, l’échange avec les lecteurs, que je n’aurai pas eus en étant publié par un éditeur, du moins pas sous cette forme, est irremplaçable.


o Quel est, dans vos créations, le livre que vous préférez et pourquoi ?


C’est difficile pour moi de répondre à cette question. J'ai écrit le premier livre, « La puissance des ordinaires », dans le but de toucher un large public, avec un style fluide et un vocabulaire simple et actuel, l’essentiel étant dans l’action et le mystère du paraître des personnages, et de ce qu’ils peuvent être vraiment. Certains m'ont confirmé qu'ils l'avaient lu sans difficulté et avaient ainsi renoué avec le plaisir de la lecture oublié depuis longtemps : ce qui est déjà presque une victoire en soi.


Le second livre reprend les personnages du premier. Il est écrit dans un style plus littéraire et j’ai fait des références à mes auteurs classiques incontournables. Il avait, de plus, un côté prémonitoire, en avance sur l'actualité. Je lis les journaux et avais remarqué en 2014 de rares encarts, tous les deux ou trois mois tout au plus et juste quelques lignes, qui parlaient des migrants arrivés par la mer, en particulier vers Lampedusa en Italie. J'avais questionné un ami originaire de Lesbos qui m'avait informé de ce qui se passait là-bas alors qu'aucun média n'en parlait encore dans cet endroit du monde. J’en ai fait un chapitre dans ce livre. Malheureusement ou heureusement, la correction a pris du temps et lorsque je l'ai sorti, mon petit scoop s'est retrouvé à la une des médias, mais mon livre n’a pas trouvé ses lecteurs dans le même temps car je n'ai pas eu le temps d'en faire la promotion.


À peine quelques mois plus tard j'ai appris qu’Amazon lançait un concours de roman, une grande première en France !! Il fallait publier un livre totalement inédit.... Je venais de m'épuiser 18 mois sur le dernier... Qu'importe, je me suis imposé le challenge et j'ai réussi à en écrire un, dans la catégorie humoristique cette fois qui ne demande pas d'effort de documentation. Écrit en quatre jours (pendant lesquels j'ai bien rigolé mais ai aussi failli laisser ma peau, j'avoue, le coeur en a pris un coup), corrigé en trois jours, passé à la moulinette d’un ami ex-correcteur chez Hachette en une semaine, mis en ligne au mois d'août, il a décollé tout de suite... Succès qui vient juste de se calmer...

Je suppose que si je dois vous recommander un livre, ce sera donc celui qui a été le plus apprécié des lecteurs, c’est-à-dire le dernier « Comment je n’ai jamais réussi à attraper le père Noël » dans la catégorie humoristique, même si j’aime tous mes livres pour des raisons différentes et je pense qu’ils peuvent chacun vous procurer de bons instants de lecture.


o Quel est votre plus beau souvenir en tant qu’écrivain ?

La remise du prix Amazon de l’auteur autoédité où je n’étais pas sélectionnée, de peu, mais où j’ai rencontré des écrivains formidables qui ont beaucoup de succès tout en étant d’une modestie incroyable, et m’ont redonné espoir pour la suite. Mais il y a tant de moments extraordinaires : les remises de prix Monbestseller, les salons, les retours des lecteurs qui ont adoré un de mes livres...


o Quels conseils donneriez-vous à de jeunes écrivains ?

À moins d’être un génie, il faut beaucoup de travail et sans arrêt se remettre en question. Mais si l’écriture est une passion, aucun obstacle ne pourra vous faire abandonner. Si vous avez ressenti la force des émotions, la poussée d’adrénaline qui monte en vous quand soudain, se bousculent dans votre tête le scénario, les idées et les personnages d’un roman, alors vous êtes sur la bonne voie... Une seule recommandation : je crois, comme beaucoup, qu’on ne peut être écrivain si on n’est un lecteur acharné. Je ne pense pas que ceux qui prennent la plume en n’ayant jamais éprouvé le plaisir de lire de leur vie puissent arriver à quelque chose ; en tous cas, il manquera toujours dans leurs écrits, la substantifique moelle qui se nourrit des écrits passés pour donner ceux du futur. Alors, lisez, lisez, le plus possible, et faites-vous plaisir en écrivant. Je ne crois pas non plus qu’il soit nécessaire de souffrir pour écrire : c’est un acte de libération, qui rend euphorique et incroyablement heureux.


o Que pensez-vous de l’édition numérique ?

Je pense que les lecteurs de l’édition numérique ne sont pour l’instant pas les mêmes que pour l’édition papier, mais à terme, nous devrions tous lire sur tablette ou smartphone en déplacement et en broché chez nous. C’est ce que je fais, en tous cas. Je n’ai jamais pu acheter tous les ouvrages que je lis, pour des raisons de place et de budget, mais l’abonnement Kindle me permet de lire plusieurs livres par semaine, sur mon téléphone, que je sors de ma poche dès qu’il y a un peu d’attente quelque part ou lorsque j’en ai envie. Le livre papier est toujours un plaisir particulier et que l’on ne remplacera pas.



 

MARINE 2017


Bonjour Laurence, peux-tu te présenter en quelques mots s'il te plaît ?


Bonjour Marine. Merci tout d’abord pour me permettre de m’exprimer au travers de ton blog dédié à notre passion commune, la lecture.

Pour ce qui me concerne, je vis en région parisienne avec mes deux enfants qui sont grands à présent (20 et 21 ans). Je travaille à plein temps dans l’administration d’un grand organisme de recherche, ce qui me prend déjà beaucoup de temps.

Hormis le travail, mes passions sont la lecture, l'écriture et le sport.

J'aime écrire des romans qui mettent en scène des personnages hauts en couleur dans un contexte actuel, évoquant en toile de fond des réflexions sur le monde qui nous entoure.


Que lisais-tu quand tu étais enfant et adolescente ? Et quelles sont tes lectures actuelles ?


Comme la plupart des gens de ma génération, l’année où j’ai appris à lire (vers 5 ans) je lisais la bibliothèque roses, les contes pour enfant. Je me rappelle de deux en particulier qui étaient très triste, car l’animal-héros auquel on s’attache très vite, souffre, et meurt à la fin : « la chère de Monsieur Seguin » qui désobéit, se perd et se fait manger par le loup, et l’histoire du petit âne qui travaille toute sa vie et meurt sous la pluie. Je pense que la trace que nous laisse ces premières lectures est très importante pour la suite. Puis, je suis passée rapidement à la bibliothèque verte, les classiques pour enfant (Jules Verne, Alexandre Dumas, Hector Malot…) et quelques livres faciles pour adulte. Ensuite, j’ai commencé à fréquenter la bibliothèque et je lisais tout ce que pouvais. Et c’est à la bibliothèque du collège que j’ai découvert des livres un peu plus « subversifs » comme ceux de Maurice Leblanc, ou les policiers, et encore plus tard j’ai découvert les auteurs russes classiques, les auteurs américains sulfureux et d’autres… J’ai toujours continué à lire beaucoup, grâce aux bibliothèques de ville ou de travail. Je flâne dans les rayons, lis les quatrième de couverture, quelques pages au hasard au milieu et si ça me plaît, je lis. Quand un auteur me plaît, je lis tous ses livres (Mauriac, Dostoïevski, Bukovski, Vian, Djian, Barjavel etc.. )

Depuis que je suis autoéditée, j’ai changé mes habitudes, ce qui finalement, me permet de lire encore plus ! J’ai un abonnement qui me permet de lire autant de livres que je veux au format électronique, du moment qu’ils soient inscrits dans le programme. J’en lis parfois plusieurs par semaine, sur mon téléphone, en grande partie des auteurs indépendants.

C’est pratique car on peut les emprunter et s’ils ne nous plaisent pas, les rendre tout de suite et en prendre un autre : comme une bibliothèque mais ouverte 24/24 et qu’on aurait toujours dans sa poche !

J’ai trouvé dans ces auteurs de véritables merveilles. Lorsque j’apprécie un livre, je le commente. J’en ai ainsi commenté plusieurs centaines.


Depuis combien de temps écris-tu ?


C’est un peu compliqué comme question, car le plaisir d’écrire remonte, je pense, aux premières rédactions qui était toujours un exercice auquel j’adorais me livrer. Ensuite, comme beaucoup d’entre nous, j’écrivais des tranches de vie sur un cahier secret lorsque j’en ressentais le besoin. C’est plutôt à l’adolescence que j’ai commencé à écrire des textes qui ressemblaient à des nouvelles, voire des tracts au lycée pour diffusion. Puis vers 25 ans j’ai commencé à envoyer des textes aux grands éditeurs parisiens (à l’époque la petite édition était encore très marginale et je n’y ai d’ailleurs jamais songé).


Qu'est ce qui t'a poussé à écrire un livre ?


J’ai écrit mon premier roman il y a une vingtaine d’années.

Après avoir participé pendant un an à tous les concours de nouvelles que je voyais passer, j’ai eu l’idée d’un plan d’une histoire en quatorze chapitre qui composait cette fois un vrai livre. Je l’ai écrit en quelques mois. Il n’était pas fameux et plein d’imperfections, mais il était là. Je l’ai envoyé aux éditeurs, comme je le faisais pour les nouvelles.

Quelques temps plus tard, sur la route alors que je conduisais pour aller en vacances, le plan d’un nouveau livre m’est apparu comme un flash. Arrivée au matin après 12h de route sans dormir, j’ai couché sur le papier tout ce qui m’était venu. En rentrant, je l’ai mis au propre. Il a donc été écrit en un mois. Il n’était pas publiable, mais il était beaucoup mieux que le précédent, assez poétique. D’ailleurs quand je le relis encore aujourd’hui, je me dis qu’il aurait pu donner quelque chose si l’histoire n’avais pas été aussi scabreuse !

Puis, régulièrement, au fil des années, des plans me venaient et j’écrivais un livre. Mais c’est vrai que mes placards commençaient à être encombrés et que cela ne dépassait pas le plaisir de l’écriture et du partage avec quelques proches.


Quelles difficultés as-tu rencontrées pendant l'écriture de ton livre ?

Le premier jet n’est pratiquement jamais le définitif. Je dois travailler et retravailler mes phrases, mon texte jusqu’au moindre mot, mais j’en suis à présent au cinquième livre auto-édité et depuis deux ans environ, je prends autant de plaisir avec ce travail de réécriture et de corrections qu’avec la phase de création en elle-même.


Combien de temps as-tu mis à écrire ton roman ?

J’ai mis entre une semaine et un an pour écrire mes romans.


Pourquoi avoir eu envie de publier ?

J’ai toujours eu envie de publier ce que j’écris. Pourquoi ? Sans doute car j’ai plaisir à l’écrire et à le relire. Un grand rêve est de procurer au lecteur autant de plaisir que j’en ai ressenti en lisant les autres grands auteurs…

Aussi car, tout en divertissant, j’ai des messages à faire passer.


As-tu rencontré des difficultés à trouver une maison d'édition ?

Mes démarches auprès des grands éditeurs n’ont jamais abouti totalement. Vers la fin, j’avais des réponses manuscrites avec des conseils, ce qui paraît-il, est bon signe et un encouragement à continuer.

Depuis que je suis auto-éditée et que mes livres sont lus par un nombre de personnes important, je n’envoie plus mes manuscrits aux éditeurs.


As-tu une autre idée de roman en tête ?

Oui, mon prochain roman renouera avec le burlesque de « Comment je n’ai jamais réussi à attraper le père Noël » et couvrira la période située entre ce premier opus et « Comment j’ai réussi à attraper la lune ». Un objectif principal pour ce prochain roman : l’humour ! Des personnages déjantés mais auxquels on s’attache, des situations ubuesque ou kafakaïennes… Et bien sûr, en toile de fond, quelques réflexions sur nous et notre monde.


Un dernier mot avant de se quitter ?

Merci infiniment Marine, je te souhaite un grand succès avec le blog et beaucoup de belles découvertes avec tes prochaines lectures et interview.



 


MON BEST SELLER 2015


Écrire : pourquoi, comment ?





Si on se lance dans l’aventure, avec pour idée de faire un best-seller, on sera sûrement guidé par des critères de rentabilité. Peut-on y trouver du plaisir ? Je le pense. Cependant, entre la liberté de l’auto édité qui ne compose que ce qu’il lui plaît sans songer à la gloire et les contraintes d’un auteur à succès qui fournit sur commande, il y a peut-être un fossé que seule une énorme adaptabilité peut compenser… Celui qui a fait de l’écriture son métier et en vit (journaliste, écrivain, chroniqueur…) sera forcément soumis à des impératifs qui le contenteront plus ou moins. Je connais des personnes dont la créativité ne peut s’exprimer que sous la pression et d’autres qui, au contraire, se bloquent à l’évocation d’un délai ou d’un cadre à respecter. Sur cette question encore, le débat reste ouvert.





- Votre ouvrage doit faire passer un message : qu’il soit celui de la beauté, du style, de l’émotion ou politique, philosophie, d’espoir… : ne pas écrire uniquement pour retracer sa vie sauf si vous avez vécu une expérience qu’il serait intéressant de partager avec les autres et qui n’a jamais fait l’objet d’une autre publication, ou si vous avez le génie d’un Proust. Racontez votre histoire devant un auditoire et observez sa réaction ; vous pouvez aussi imaginer cette séquence et vous demander si votre public serait captivé.



- Après avoir apposé le point final de votre premier livre, vous l’enfermerez à clé dans un tiroir et l’y laisserez trois mois. Passé ce délai, vous le relirez et, objectivement, si vous le trouvez génial, alors bravo ! Mais dans 99% des cas, vous penserez qu’il n’est pas parfait. Écrivez le deuxième : il sera meilleur. Et vous pourrez toujours ressortir le premier si on vous le demande un jour. Avec cette méthode, on a toutes les chances de donner naissance à un livre digne de rester dans les mémoires à la Xè tentative [X variable]. Les œuvres présentées comme «un premier roman» par les éditeurs sont rarement un coup d’essai pour l’auteur.









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