La vie de romancière ne se résume pas à aligner des mots et des chapitres, fussent-ils génialissimes, seule devant son clavier... Être auteur c’est accepter d’être une personnalité publique, et d’honorer les invitations qui affluent lorsqu'on participe à des manifestations organisées par le milieu littéraire : concours, jurys, remises de prix, dédicaces, salons... . C’est ainsi que petit à petit, on se fait connaître. Il faut bien avouer que cela n’a rien de désagréable à part si l’on témoigne de tendances misanthropes ou agoraphobes.
Alors, comment faire venir à soi les bulles de champagne et petits fours des salons parisiens et d'ailleurs, les régals de douceurs dressés au coeur de lieux prestigieux, amphithéâtres sculptés et décorés et autres odes architecturales ou champêtres à la culture, comment rencontrer les autres auteurs, célèbres ou en devenir et les professionnels du milieu ?
Pour tout vous dire, même vous avez perçu la très légère pointe d’ironie dans mon introduction, c’est bel et bien en participant à des concours que j’ai eu le plaisir d’être invitée aux remises de prix, qui m’ont permis à chaque fois de vivre des soirées exceptionnelles.
Mais ce n’est pas si facile qu’il n’y paraît de trouver le chemin jusqu’au buffet devant lequel une foule compacte piétinne et se tasse. Le passage jusqu’aux coupes de champagne convoitées n'est pas aisé. Il faut mener une véritable bataille pour y arriver ! Ce qui pose la question…
L’écriture, une compétition ?
Il existe quantité de concours de nouvelles. Vous trouverez facilement une liste à jour des appels à textes en faisant une recherche sur internet.
Est-ce que cela vaut le coup de se lancer dans la bataille ?
Pour ma part, j’écrivais depuis fort longtemps lorsque je me suis décidée à participer. C’était il y a environ vingt-cinq ans. Jusque là, je me contentais de gratter du papier, éliminer quand le volume devenait trop important ; écrire, remplir des sacs jetables de tonnes de manuscrits, raconter à qui voulait bien entendre que j’écrivais, envoyer aux éditeurs. Stocker, puis jeter, un éternel recommencement (n’oublions pas qu’à l’époque on écrivait avec papier et stylo, puis le texte était dactylographié… avez-vous connu le charme du ticiticitictic des petits marteaux qui venaient frapper le feuillet, actionnés par nos doigts agiles, et la douce effluve de l’encre qui chatouillait nos narines ? Et l'odeur du papier ... ah nous pourrions en faire un roman, mais ce n'est pas le sujet)
Une année donc, j’ai découvert que plusieurs concours de nouvelles étaient organisés par des éditeurs, des bibliothèques, des associations, des cercles de lecteurs... et j’ai décidé de participer à tous ceux qui s’ouvraient, mois après mois.
Entre participations payantes, règlements obscurs et contraintes de tous poils parfois absurdes (votre nouvelle, sur le thème du petit pois, devra être dactylographiée en six exemplaires recto-verso interligne 12 ,3, police alphabet, feuillets agrafés en haut à gauche avec les mots commençant par la lettre l écrits en italique,... ). J’exagère à peine. Mais enfin, on peut écrire sur tout, et de toutes les manières, et ce n’est pas l’interdiction de l’emploi du trombone qui va nous freiner, nous autres écrivains compulsifs, n’est-ce pas ? En tous cas, j’étais déterminée à gagner quelque coupe du meilleur écrivain discipliné.
Le résultat au bout d’un an de participation à ces épreuves toutes plus farfelues les unes que les autres, qui m’avaient par ailleurs coûté quantité de papier, de réflexion, de frais postaux, d’encre et de temps, fut le gain de deux agendas, un calendrier (périmé), le droit de m’inscrire à une association en payant des droits exorbitants et quelques recueils de nouvelles où je ne figurais pas toujours. Ces textes sélectionnés hors des miens ne m’évoquaient rien, ni en terme de littérature ni en plaisir de lecture. Je me demandais donc comment ils avaient été choisis… une brève suspicion de floutage de gueule... effleura mon esprit, je la balayai d’un soupir et jetai l’éponge en ce qui concerne ma participation future aux concours de nouvelles.
Et puis de toute façon, la nouvelle n’était pas mon style favori… qui a toujours été le roman. Il a donc fallu attendre, des décennies plus tard, la sélection de Monbestseller.com et le concours de roman « les Plumes francophones » pour pouvoir participer en tant que romancière, à de vraies épreuves au fonctionnement clair et avantageux pour les auteurs.
Les concours de nouvelles : faut-il participer ?
Mon expérience et avis
J’ai commencé à écrire des textes aboutis il y a une quarantaine d’années. A cette époque, il n’y avait pas beaucoup d’alternatives pour essayer de se faire remarquer : envoyer sous pli l’impression dactylographiée d’un manuscrit aux éditeurs et participer à des concours de nouvelles, ou de poésie, les deux seules catégories qui faisaient l’objet de plusieurs appels par an.
Hélas, il n’existait pas de concours de roman. Il fallait être désigné pour un prix littéraire, il n’en existait pas encore autant que de nos jours et seules les maisons d’édition pouvaient présenter des ouvrages pour être décorés du bandeau rouge. Donc, sans éditeur, on ne pouvait presque rien faire.
C’est Monbestseller.com qui a ouvert le champ des possibles pour les auteurs, en leur permettant de mettre à disposition des lecteurs leurs manuscrits et en organisant la première remise du « Prix concours », clin d’oeil à la fois amusant et tout à fait sérieux au célèbre prix, pour récompenser le meilleur manuscrit proposé sur la plateforme durant l’année en cours.
Lors de la cérémonie, tout le monde a fait connaissance de visu lors d’une soirée mémorable et chaleureuse, et quelques éditeurs avaient passé le bout de leur nez dans l’assistance.
C’est l’année suivante, en 2016, qu’Amazon a lancé le premier vrai concours de romans en France, sous le nom des « Plumes francophones ». Et non seulement ce concours n’exigeait aucune inscription payante, mais en plus il rémunérait les auteurs ! Non seulement il n’exigeait aucune recommandation d’éditeur mais encore il était réservé aux livres encore non publiés !
Lors de la première remise de prix, à Paris, dans un endroit cosy, les bulles, les petits fours et les célébrités étaient bien là.
Parallèlement, Monbestseller a lancé sa seconde édition du prix concours qui serait remis cette fois par les éditeurs qui publierait les gagnants.
Les auteurs de romans français voyaient le bout du tunnel s’illuminer. Et cette remise de prix littéraire fut aussi incroyable !
Ce sont ces moments magiques que j’ai envie de partager avec vous aujourd’hui.
Voyez, la vie d’un écrivain n’est pas tous les jours si solitaire et ardue. Il est des plaisirs « mondains » auxquels il est difficile de résister.
Les prix et les concours de nouvelles Monbestseller
Monbestseller sélectionne un livre chaque mois parmi ceux qui sont présentés, et les présente aux éditeurs.
Le site organise aussi un ou plusieurs concours de nouvelles par an qui permettent aux auteurs de s’entraîner, de se découvrir entre eux et de souder la communauté ! Une sélection des textes est mise en ligne sur le site et quelques prix sont décernés.
J’ai participé plusieurs fois à ces concours de nouvelles et été nominée à deux reprises :
en 2014 pour ma nouvelle La machine à attraper le Père Noël et en 2024 pour ma nouvelle L’honnêteté à la louche.
Les remises de prix littéraire Monbestseller
En 2014, je découvre le site Monbestseller qui existe depuis peu. Cette année, les fondateurs décident de remettre un « Prix concours » pour récompenser un auteur dont l’oeuvre figure sur le site. La mécanique est lancée ! Cette année-là je propose La puissance des ordinaires qui est encore en cours de remaniement et n’est pas sélectionné.
Mais c’est le tout premier roman que j’ai lu sur le site et qui m’a laissé un souvenir impérissable qui gagne la palme ! Le ciel en enfer de Patrick Letellier a subjugué tous les lecteurs. Cette année-là, deux auteurs sont nommés ex-aequo. Le second est Brux de Nux pour ses excellents carnets de voyage que vous pouvez toujours retrouver sur les réseaux sociaux.
Deux auteurs, deux plumes différentes mais exceptionnelles. Hélas, cette année-là la publication par des éditeurs nétait pas encore enclenchée, ce qui est bien dommage.
Patrick Letellier vit sur un bateau quelque part dans un port, il ne pouvait pas venir chercher son prix et c’est moi qui ai eu l’honneur de le recevoir et de remercier par un petit discours en son nom. Quel honneur, et quelle émotion ! Grâce à Patrick, j’ai vécu par procuration, ma première remise de prix.
Les éditions suivantes se tournent de plus en plus vers l’édition. Ainsi, dès 2015, on pouvait rencontrer à la remise de prix Monbestseller, plusieurs éditeurs dont La Martinière. Certaines années ont vu jusqu’à six éditeurs venir remettre les prix et contrats à leur choix parmi les auteurs du site (La Martinière, Fleuve, France Loisirs...).
En 2018, Catarina Viti a reçu le prix des lecteurs mbs-chapitre.com.
En 2019 La remise des Prix avait lieu dans une très belle galerie d’art et nous n’étions pas sûrs, quelques heures avant la fête, de savoir combien nous serions, compte tenu des problèmes de transports. Mais beaucoup ont répondu présents et le moment était rare.
En 2020 hélas, la remise de prix a eu lieu sur zoom en raison du confinement.
En 2021 était présentée la première sélection internationale (le champagne était toujours excellent, les canapés confortables et les discours flamboyants).
En 2022 pour la 9ème édition du Prix Concours monBestSeller, comme chaque année, c’est la fête annuelle des auteurs indépendants qui rencontrent les éditeurs, avec une suprise, une des auteurs du site multiprimée depuis qu’elle est éditée, a fait son Emile Ajar ! Pour la remercier de sa curiosité et de son audace à continuer à chercher l’avis des lecteurs alors, qu’elle a reçu 13 prix pour son premier livre édité et qu’elle a été traduite dans une quinzaine de langues pour le second, Joséphine Wattier-Picard a remis le Prix de la fidélité à Cathy Bonidan.
Tout le Bleu du ciel de Melissa Da Costa (Albin Michel), 3ème meilleure vente française en 2022, ou Le parfum de l’hellébore de Cathy Bonidan (La Martinière), le seul livre aux 13 prix littéraires. Dix auteurs ont également été édités grâce à leur présence dans la sélection au Prix Concours.
Les remises de prix littéraire des plumes francophones
Le concours des Plumes francophones est ouvert chaque année aux auteurs du monde entier qui écrivent en langue francophone. Les sélectionnés et gagnants sont révélés à l’automne suivant à l’occasion d’une cérémonie.
Chaque année, j’ai présenté un roman au concours et jusqu’à l’année dernière j’ai été invitée à toutes les remises de prix. J’y ai donc rencontré les parrains, gagnants et sélectionnés successifs (et c’est reparti pour le champagne, les petits fours, les canapés dans les jardins stylés et les discours aimables et lyriques sous les coupoles parisiennes) !
Edition 2015 – 2016 : Guillaume Durand a remis le prix à Amélie Antoine avec Fidèle au poste qui fit aussi un beau succès en édition traditionnelle. J’ai présenté Comment je n’ai jamais réussi à attraper le père Noël, qui a eu un beau succès aussi et n’était pas loin d’être nominée...
En 2017, sous le haut-patronage du secrétaire d'Etat à la francophonie, Yasmina Khadra a remis le prix à Luca Tahtieazym. J’ai présenté Comment j’ai réussi à attraper la lune (lien)
En 2018, Bernard Werber a remis le prix à Wendall Utroi. Comment sauver le monde de chez soi était mon roman participant à cette édition.
En 2019, Aurélie Valognes, l’auteure la plus lue des français cette année-là a félicité Je ne veux pas partir de Karen Merran que j’ai aussi adoré. J’avais présenté Poursuites.
En 2022 Alexandre Jardin était le parrain et j’ai fait concourrir Les allées du pardon.
En 2023 j’ai présenté Les vacances d’Emma et L’Albatros mais pour la première fois, je n’ai pas été invitée à la cérémonie. Quel dommage ! Comme cela se passait sur une péniche, je suppose qu’ils manquaient de place pour convier tout le monde. Je ne sais donc pas quelles personnalités y étaient présentes. J’espère me rattraper en 2024 !
En conclusion, vous l’aurez compris, même si en participant à un concours littéraire on n’est pas sûr de gagner un prix (beaucoup de candidats et peu d’élus!), on y gagne toujours : le challenge de faire toujours mieux, des lecteurs, des moments admirables, des rencontres… je recommande donc de participer à certains concours, en faisant une sélection entre ceux qui semblent sérieux et d’autres dont le règlement est obscur ou les modalités étranges, voire payantes.
Les belles rencontres
Pendant les réceptions, on a aussi le plaisir de rencontrer parfois par hasard des amis, voisins ! La participation aux concours est surtout l'occasion de découvrir les oeuvres des autres participants.
Dans la rubrique « les belles rencontres » de mon blog, je présente des auteurs ou des lecteurs qui ont touché mon coeur. J’ai rencontré beaucoup d’entre eux dans des évènements littéraires. Comme vous le savez à présent, lire les livres des autres quand on est romancière est essentiel.
Je vous présente en fin d’article une liste non exhaustive des auteurs que j’ai rencontrés lors des réceptions, et dont je n’ai pas encore parlé. Vous en connaissez déjà certains, car ils sont depuis devenus des auteurs très lus, d’autres sont à mon avis à découvrir absolument !
Pour finir...
Il existe une autre façon de participer à un concours ou à une remise de prix littéraire, pour les lecteurs : en faisant partie du jury ! Pour ma part, je n’en ai jamais fait l’expérience, n’ayant jamais candidaté par manque de temps, mais je sais que parmi vous, certains ont eu cette chance. Alors, racontez-nous en commentaires !
Et si l’aventure vous tente, des appels sont faits régulièrement pour constituer les jurys. Ce doit être une aventure formidable mais sachez qui doit demander énormément d’investissement !
Dans un prochain article, je vous parlerai des dédicaces et salons, qui sont d’autres évènements incontournables pour les auteurs et les lecteurs passionnés.
Voilà j’espère vous avoir convaincu que participer à certains concours vous permettrait non seulement de vivre une formidable aventure littéraire mais aussi de découvrir et rencontrer beaucoup d’auteurs et de passionnés de littérature.
Il n’en reste pas moins que les plus belles rencontres sont parfois dues au hasard. Je vous raconterai bientôt comment j’ai rencontré Peter Handke, prix nobel de littérature dans un train, dans la forêt ou à la terrasse d’un restaurant, ou comment les relations épistolaires peuvent exister encore de nos jours…
Alors n’hésitez pas à vous abonner pour ne pas rater les prochains articles !
Voici mes découvertes. Pour moi, ce sont de merveilleux souvenirs que j’ai pris un immense plaisir à rassembler pour vous. Vous trouverez normalement tous ces ouvrages à l’achat en ligne et parfois en librairie. Vous pouvez consulter mes avis et critiques sur Amazon et Babelio comme je l’explique dans cet article.
Il ne s’agit en aucun cas d’une liste exchaustive de mes recommandations mais uniquement d’une liste d’auteurs que j’ai rencontrés ou que j’ai découverts dans le cadre des concours Monbestseller ou Plumes francophones et dont j’ai particulièrement apprécié la lecture.
J’aurai d’autres auteurs à vous présenter dans de prochains articles !
Stéphanie Mesnier-Angeli, Barnabé, le roman d’un chat. J’ai découvert grâce à KDP ce roman brillant et cocasse et la plume géniale, subtile, drôle de cette magnifique auteure, journaliste au Canard enchaîné et dont je vous recommande bien sûr tous les ouvrages.
Nathalie Bianco, Les courants d’air, superbe découverte d’une auteure brillante et très accessible, qui écrit aussi des chroniques dans différents journaux dont Marianne. Je vous recommande de la suivre pour vous délecter de ses articles et de ses romans qui paraissent régulièrement.
Les auteures que j’ai rencontrées aux remises de prix et qui sont depuis éditées et auteures à succès :
Laure Manel est une auteure qui a maintenant beaucoup de succès. Je l’ai découverte grâce à son roman nominé aux plumes francophones, L’embarras du choix, qui a depuis été adapté au cinéma. Laure est une auteure accessible et très gentille, tout comme Sophie Tal-Men elle aussi éditée avec succès et Amélie Antoine.
Les nominés et les participants que j’ai adorés :
Karen Merran, Je ne veux pas partir. Magnifique histoire lauréate d’une édition du concours Plumes francophones, qui relate avec finesse et grande sensibilité l’amitié entre deux jeunes garçons juif et musulman au Maroc.
Luca Tahtieazym : lauréat d’une édition plumes francophones, j’ai adoré grand nombre de ses livres et en particulier Bagatelle et Elise.
Nina Jo : auteure et artiste haïtienne, à suivre absolument, nous a bouleversé avec son roman qui raconte son aventure pour sauver des orphelins à Haïti : Les lignes du destin et sa série feel good Plus jamais seule. Artiste complète, elle a édité également des guides de santé et se consacre à présent à la décoration intérieure et à la peinture.
Joëlle Herrerias : nominée pour Sud Sud-Ouest, elle vit dans les Cévennes avec ses chiens, ses chats et ses chevaux, et a écrit plusieurs romans que je vous recommande.
Marie-Bo : son roman témoignage Dix petits loups est remarquable et recommandable à tous points de vue, à la fois pour le plaisir de la lecture et aussi pour les professionnels qui travaillent avec des enfants « difficiles » ou en difficulté difficiles à gérer.
Frédéric Soulier : je vous recommande vivement la lecture de tous les livres de cet auteur absolument génial qui flirte entre le style le plus classique et littéraire, la gouaille et la noirceur, et qui sonde les profondeurs de l’âme humaine avec une justesse absolument géniale.
Je me suis également délectée des ouvrages de son ombre Condie Raïs.
Cet auteur et d’autres, moi y compris doivent beaucoup à une magnifique personne qui œuvre dans l’ombre pour eux mais comme elle le rappelle souvent, écrit aussi ! Style soigneux et travaillé, chacun de ses romans est une perle. Plongez dans l’univers de Dominique Lebel, si vous ne la connaissez pas encore.
Esther Hervy a participé comme moi à plusieurs éditions du concours et depuis a monté une collection spécialisée dans le crime qui marche très bien. Mais je vous recommande aussi ses excellents Psychospace et Backstage.
Freeric Huginn est le pseudo d’un auteur que l’avais découvert avec Vegan Psycho participant au concours, mais je vous recommande tous ses romans.
Cetro a écrit beaucoup de livres, je vous recommande Au bout du chemin qui avait eu beaucoup de succès au concours
Laurent Bettoni est un auteur et éditeur fort sympathique. Nominé pour écran total que je vous recommande !
Jean-Philippe Vest est un auteur qui écrit beaucoup et a plusieurs pseudos, et il est devenu éditeur lui aussi ! Il a présenté des ouvrages à plusieurs éditions du concours des plumes francophones. Il gagne à être connu ! Je l’ai découvert avec Le livre parfait que j’avais trouvé absolument génial, comme d’autres de ses romans.
Céline Fuentes est une auteure calédonienne, un si petit voyage vous fera faire un grand voyage.
Fredérique Hoy : j’avais adoré son Devine qui est mort qui a été sélectionné une année.
Alexis Arend a écrit quelques romans remarquablement écrits dont l’action se passe souvent aux Etats-Unis (comme si on y était). Je vous recommande Salamenca et Josh.
Josy Chalmet est une auteur réunionnaise. Son Tout au bout du chemin vous plongera dans la réalité d’une enfance sur cette merveilleuse île.
Sylvain Scapa ancien médecin reconverti dans l’informatique, l’univers de ses héros est peuplé de brigands et mafieux en tous genres mais aussi de voyages au long cours et de scènes de la vie ordinaire qu’il nous décrit dans la série au style lapidaire Hôpital de Montjoie.
Nicolas Tison est un auteur qui a été très actif dans la communauté des indépendants, je vous recommande tous ses ouvrages qui sont merveilleux Premières prémonitions ainsi que les recueils de l’Ebookivore qui étaient édités sous son impulsion.
Amanda Castello est une auteure éditée et auto éditée, une personne lumineuse que je vous recommande de suivre et dont je vous recommande les ouvrages : livres pour enfants ou médecines douces.
Balthazar Tropp : nominé au concours mbs, je l’ai découvert grâce à sa participation au concours plumes francophones avec son excellent Biodégradables. Rencontré à la remise de prix monbestseller, il m’a aidé à réaliser la couverture de Comment sauver le monde… de chez soi !.
Rose Morvan est une autrice de romans historiques éditée mais elle avait présenté Les coquelicots de sang au concours, qui est poignant et se passe pendant la guerre.
Kristen Rivers, auteure très sympathique, fait partie de ces romanciers qui écrivent en français alors que ce n’est pas leur langue maternelle, ce qui recueille toujours mon admiration. Elle écrit dans le style « feel-good » mais j’avais adoré son petit maillot de bain rouge qui raconte les aventures hilarantes d’une jeune fille du Sud qui attérit malgré elle en Alsace. L’aventure se finit tout de même avec une belle histoire d’amour malgré le choc thermique, culturel et toutes les maladresses de l’héroïne. Je vous le recommande fortement.
Sandra Nelson : nominée pour Ouragan sur la Riviera, un roman que j’ai adoré, elle est aussi co-autrice avec Alice Quinn.
Cedric Charles Antoine est un auteur sympathique que j’ai rencontré assez souvent car il écrit beaucoup de livres, qui traitent souvent de pans historiques peu traités en littérature. Ses livres sont faciles à lire.
Audrey Alwett est une autrice de bande dessinée très connue, mais elle avait présenté une fantaisy parodique absolument géniale et hilarante à une édition du concours, que je vous recommande chaleureusement Les poisons de Khatarz.
J’ai découvert Théo Lemattre avec son L’omerchat que j’avais trouvé hilarant. Depuis, il écrit dans d’autres genres et est très suivi sur Twitter.
Pascale Madeleine : Autobiographie d’un croque-mort dyslexique, le titre excellent parle de lui-même.
Lydie Lefevre présente comme moi un livre à chaque édition du concours. Je vous recommande parmi tous Héléna Mar qui a d’ailleurs eu du succès.
Les participants aussi géniaux que mystérieux :
Estrella Melk, Je vais m’envoler
Afsaneh Reza Miller, autrice iranienne Sous les traces d’Olghyanouss et autres productions.
***
Une mention spéciale au très (trop) courageux, généreux et regretté Hubert Letiers qui nous a, hélas, quittés. Ancien globe-trotteur financier, il fut l'auteur d'excellents polars : ADN 3.0, Meurtres en haut lieu, Martingale d'un fou et enfin Cache-cash mortel, dans lesquels il brosse des portraits sans concession et sans censure des milieux de la politique et de la finance. Il a été mon premier lecteur et correcteur sur monbestseller et j'ai eu le plaisir de passer plusieurs soirées de remises de prix en sa compagnie.
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Avant de nous quitter
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Merci et à bientôt !
pour la suite de nos aventures passionnées et passionnantes !
Merci pour ton témoignage qui donne envie, finalement de tenter l'aventure des concours... 😘
Merci pour la citation Laurence, et parmi tous ces beaux auteurs, j'en connais certains aussi mais pas autant que toi !
Un article très intéressant, sur tous ces concours, et effectivement je suis d'accord sur l'ensemble. C'est important d'y participer, pour ne pas rester seul dans son coin.
Et sans cela nous ne nous serions pas rencontrés. C'était à l'époque des speed datings organisés par Amazon sur leur stand au salon du livre, pour dénicher de nouveau auteurs qui avaient 5 minutes pour faire le pitch de leur roman. C'était une forme de concours, très difficile!
Bien, maintenant j'ai beaucoup d'articles de tes blogs à lire, je suis en retard... :) Merci pour tous ces détails, c'est important de partager…
Ben, moi, je cherche un jury (franco-tchadien) pour mon Prix Littéraire de la nouvelle "Le Pont de l'Harmattan", dont le 1er Prix doté (par moi) d'une somme de 1.000€ (le second de 600€ et troisième de 400€ (par monBestSeller)) plus l'édition KDP des trois textes primés, se tiendra lors du prochain FISH à N'Djamena le 24 octobre prochain. Un peu loin pour aller déguster les petits fours... d'ailleurs, ils n'ont pas les moyens d'en offrir, mais l'ambiance est formidable, tous les auteurs et autres acteurs de la vie littéraire africaine décalée s'y rejoignent ! Tu es partante ? Merci pour l'article et toutes les choses généreusement dites. Lovelove.
Je me suis régalée à lire cet article et j’ai été bluffée par le nombre d’auteurs que tu as rencontrés ! Tu les connais vraiment tous? Je reconnais bien dans ton article ta générosité à tous les citer avec un mot sur chacun. Tu m’as donné envie c d’en lire et d’en découvrir plusieurs.
Au passage, Amanda Castello, dont tu parles, vient de sortir en plusieurs langues un livre-méthode pour gérer le deuil, très approfondi, « Calmer sa peine ».
Merci pour tes articles toujours vraiment passionnants.
Alice Quinn
Merci Laurence, tout cela est très intéressant. Mon seul #... mais peut-être ne suis je pas bien reveillée en ce dimanche ? Post un peu long ; arrivée à la fin, j'ai oublie le debut ; et tellement de noms !